La Sagrada Família : un monument achevé dans l’esprit de son créateur, Gaudí ?

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La Sagrada Família : un monument achevé dans l’esprit de son créateur, Gaudí ?

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 La tour de la Vierge Marie couronnée d’une étoile à 138 mètres, sera la deuxième tour la plus haute de la Sagrada Família, à l’achèvement de la tour centrale : la tour de Jésus qui culminera à 172,5 mètres, conformément au projet de Gaudí.
La tour de la Vierge Marie couronnée d’une étoile à 138 mètres, sera la deuxième tour la plus haute de la Sagrada Família, à l’achèvement de la tour centrale : la tour de Jésus qui culminera à 172,5 mètres, conformément au projet de Gaudí.
© Getty - Pau Barrena

Le chantier très critiqué de la Sagrada Família est loin d’être terminé à Barcelone, après l’inauguration de la tour de la Vierge Marie. Il en reste neuf en cours de construction, dont la tour de Jésus qui sera la plus haute. La basilique imaginée par Gaudí ne porte que partiellement sa signature.

Le génial architecte catalan Antoni Gaudí est mort tragiquement à l’âge de 73 ans, renversé par un tramway à Barcelone, après avoir dirigé les travaux de la Sagrada Família pendant plus de quarante ans, et même exclusivement, sans accepter d'autres commandes, dans les douze dernières années de sa vie.

À sa disparition en juin 1926, seule une petite partie du monument est terminée : la crypte (où Gaudí est enterré) et la façade de la Nativité. Et seule cette partie, réalisée du vivant du maître de l'Art nouveau, a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2005, avant que la basilique ne soit consacrée par le pape Benoît XVI en 2010.

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Depuis près de cent ans, des architectes se succèdent pour poursuivre son œuvre, avec ce qui reste des plans et maquettes originales. La plupart ont brûlé dans l’incendie de son atelier lors de la guerre civile de 1936.

Entreprise décriée par des personnalités du monde de la culture espagnole, la Sagrada Família appartient à une fondation privée catholique, présidée par l’archevêché de Barcelone. Financée par les donations, le mécénat et les tickets d’entrée, elle est devenue un monument très attractif, un des sites touristiques les plus visités au monde, avec de trois à cinq millions de visiteurs chaque année.

La construction des tours, finalisée à moitié depuis l’inauguration ce 8 décembre 2021 de la tour de la Vierge Marie, respecte au moins un des vœux de Gaudí : ne pas dépasser la nature, ne pas être plus haut que Montjuïc, la colline proche de la Sagrada Família.

Entre 1883 et sa disparition tragique en 1926, Gaudí était parvenu à créer la façade de la Nativité de la Sagrada Família, mais n’avait pu voir qu’une seule tour achevée, celle dédiée à l’apôtre Barnabé.
Entre 1883 et sa disparition tragique en 1926, Gaudí était parvenu à créer la façade de la Nativité de la Sagrada Família, mais n’avait pu voir qu’une seule tour achevée, celle dédiée à l’apôtre Barnabé.
© Getty - Raphaël Gaillarde / Gamma-Rapho

La Sagrada Família : un chantier historiquement contesté

Illustration des difficultés à présenter la Sagrada Família comme l’œuvre de Gaudí dans son intégralité, l’exposition consacrée à l’architecte à partir du 12 avril 2022 au musée d’Orsay n’abordera pas la construction de la basilique au-delà de l'année de sa mort. La conservatrice générale du patrimoine et chargée des monuments historiques à la DRAC Ile-de-France, Isabelle Morin Loutrel, co-commissaire de l'exposition, s’est tenue à ce que Gaudí avait imaginé à son époque : "Pour éviter toute polémique et toute surinterprétation aussi qui serait erronée. La reprise des travaux jusqu'à nos jours est une histoire compliquée et sensible. Certains considèrent que c'est formidable et d'autres que c'est complètement éloigné de ce qu'aurait pu faire éventuellement Gaudí. D'autres encore diront qu'on utilise aujourd'hui des outils informatiques tellement sophistiqués et développés qu'on touche peut-être ce qu'aurait fait Gaudí, s'il avait eu les mêmes outils."

La construction de la Sagrada Família depuis 1944 se poursuit de manière quasi ininterrompue, sans plan directeur indiquant comment terminer l’ouvrage. Des documents essentiels ont disparu, en 1936. Au début de la guerre civile en Espagne, l’atelier de Gaudí est saccagé et incendié. Ses modèles en plâtre, ses dessins sont détruits et la plupart de ses maquettes, déterminantes, sont réduites en cendres. Certaines d’entre elles ont pu rapidement être refaites, explique Isabelle Morin Loutrel : "Grâce à des photographies de l’atelier de Gaudí, grâce à ses proches collaborateurs des années 1920, grâce à des plans publiés et des croquis préservés.”

Plans, maquettes, dessins, modèles : tout ce que contenait l’atelier de Gaudí et que dévoile cette photographie datée de 1883 a été détruit au début de la guerre d’Espagne.
Plans, maquettes, dessins, modèles : tout ce que contenait l’atelier de Gaudí et que dévoile cette photographie datée de 1883 a été détruit au début de la guerre d’Espagne.
© Getty - Universal History Archive / Universal Images Group

Mais tout n'est pas reconstitué et le chantier de la basilique géante ne fait pas l’unanimité, et cela depuis des décennies.

Dès 1965, des artistes et intellectuels, parmi lesquels Le Corbusier, Joan Miró et le peintre, sculpteur, essayiste et théoricien de l’art catalan Antoni Tàpies, affirment dans une lettre publiée par le journal La Vanguardia que la construction de la Sagrada Família n’aurait pas dû se poursuivre au-delà de Gaudi : "Sans lui, le travail est déformé et diminué. Mais, en plus, nous n'avons aucun projet, aucun plan authentique de Gaudí ; on ne fait que de l'improvisation. Personne qui respecte vraiment l'œuvre de Gaudí ne peut collaborer à cette mystification."

La façade de la Nativité de la Sagrada Família, réalisée par Gaudí et classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
La façade de la Nativité de la Sagrada Família, réalisée par Gaudí et classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
© Getty - Patrick Landmann

En 1990, une polémique éclate après l’installation sur la façade de la Passion des statues de Josep Maria Subirachs, au style contemporain et aride, très différent de celui que Gaudí avait appliqué à sa façade de la Nativité. La revue Artics avait alors organisé une manifestation contre le travail du sculpteur, manifestation de quelque 500 romanciers, essayistes, peintres et poètes espagnols, comme le rappelle le journal La Razón dans un article du 2 décembre 2016.

Les statues du sculpteur Josep Maria Subirachs installées en 1990 sur la façade de la Passion, ont été décriées pour leur style, jugées trop différentes de celles réalisées par Gaudí sur la façade de la Nativité.
Les statues du sculpteur Josep Maria Subirachs installées en 1990 sur la façade de la Passion, ont été décriées pour leur style, jugées trop différentes de celles réalisées par Gaudí sur la façade de la Nativité.
© Getty - Matthew Horwood

Des "tonnes de ciment avec pour seul objectif d'alimenter le tourisme"

Des voix se sont également élevées en 2008, dans le monde culturel, en Espagne. Dans un manifeste intitulé "Gaudí en alerte rouge", quelque 400 personnalités dont plusieurs directeurs de grandes institutions, du musée de la Reine Sofía ou de la Fondation Miró, estiment que les travaux trahissent l'esprit de l'architecte : "Sans un projet précis d'achèvement, avec une structure totalement contraire à Gaudí et créée sans aucun respect pour son œuvre, aujourd'hui, on ne sait où commence et où finit le travail de l'auteur. Ce qui ressort est la médiocrité d'un groupe de techniciens". Les signataires dénoncent alors un édifice attaqué par des "tonnes de ciment avec pour seul objectif d'alimenter le tourisme."

Dans L’Obs du 17 décembre 2008, Maria del Mar Arnus, critique d’art et farouche pourfendeuse des travaux, ajoute que "Gaudí partait de l’expérience pour élaborer ses plans, il faisait et défaisait à mesure qu’il avançait. Eux [les responsables actuels de la construction] travaillent seulement à partir d’une époque spécifique. On aurait dû ne conserver que la façade qu’il avait déjà achevée. Au lieu de cela, on exploite son nom comme une marque."

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Des architectes de renom depuis plusieurs décennies protestent : Le Corbusier et Walter Gropius parmi les premiers, mais aussi en Espagne, le Barcelonais Ricardo Boffil et plus récemment Pedro Torrijos qui décrit la Sagrada Família comme "l’un des bâtiments les plus ringards et laids d’Espagne", et livre cette analyse le 18 septembre 2015, dans le journal El Economista : "Si quelqu'un prenait la Symphonie inachevée de Schubert et décidait de la terminer, soit il finirait par imiter des accords et des motifs d'il y a cent cinquante ans, soit il transformerait la matière en un amalgame de styles et d'intentions qui détruirait l'œuvre initiale.” Pour Pedro Torrijos, "c'est exactement ce qui se passe dans la Sagrada Família", puisque "entre les interprétations et l'adaptation du bâtiment aux réglementations contemporaines", le résultat selon lui "finit par être une succession d'éléments sans unité".

La basilique est contestée aussi dans la ville. "On dirait un œuf de Pâques géant !", s’exclame en 2016, le conseiller municipal à l’urbanisme de Barcelone, avant de trancher : "Ce n'est pas une œuvre de Gaudí, c'est un projet sans plan qui s'exécute en son nom".

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Un "projet sans plan" et un projet mené depuis ses débuts aussi, pendant plus de 130 ans, sans permis de construire. Après trois ans de négociations, les promoteurs de la basilique et la mairie sont parvenus, en octobre 2018, à un accord de régularisation des travaux. La fondation de la Sagrada Família s’est engagée à investir 36 millions d'euros, sur dix ans, pour compenser les dépenses municipales générées par l'édifice et moderniser les services publics et les aménagements des rues avoisinantes.

La Sagrada Família représente aussi une affaire de gros sous. Avec des billets d’entrée à partir de 21 euros et jusqu’à 61 euros en 2021, ses recettes annuelles s'élèvent à plus de 110 millions d'euros. La chute du nombre de visiteurs, moins de 740 000 en 2020 en raison de la pandémie, représente cependant un important manque à gagner qui pourrait retarder l'avancée du chantier, faute de financement suffisant.

Le Reportage de la Rédaction
4 min

La Sagrada Família : en quoi le projet de Gaudí peut-il être respecté ?

Gaudí, deuxième architecte de la Sagrada Família, n’a que 31 ans quand il se voit confier le projet de construction du temple expiatoire dédié à la Sainte Famille en 1883, un an seulement après le début des travaux lancés par le libraire et philanthrope Josep Maria Bocabella, ébloui par les églises italiennes lors d'un voyage au Vatican. Les plans originaux de l'édifice néo-gothique sont radicalement modifiés par Gaudí et jusqu’à sa disparition en 1926, il élabore ses créations dans les moindres détails, en introduisant toute une série de techniques artisanales : verrerie, ferronnerie... et de nouvelles techniques, comme son célèbre trencadis, avec des pièces de céramiques cassées, et par l’utilisation ou la réutilisation de métal, de bois, de tissu.

Jeune architecte, Antoni Gaudí est âgé de 31 ans lorsqu’il reprend le projet de construction de la Sagrada Família, en 1883.
Jeune architecte, Antoni Gaudí est âgé de 31 ans lorsqu’il reprend le projet de construction de la Sagrada Família, en 1883.
© Getty - Apic / Hulton Archive

Pour la co-commissaire de l’exposition consacrée à l’architecte au musée d’Orsay en 2022, Isabelle Morin Loutrel, le trencadis évoque "le goût de Gaudí pour les matériaux, le goût de Gaudí pour la couleur et le goût aussi de Gaudí pour des formes qui ne sont pas des formes préconçues ou préméditées."

Gaudi innove et son projet, souligne-t-elle aussi, n’est jamais bouclé : "Gaudí était dans l'expérimentation en permanence. Il créait au fur et à mesure de l'avancement du chantier. Il avait décidé de débuter par une façade spécifique : la façade de la Nativité, la première façade correspondant chronologiquement à l'histoire du christianisme et du Christ en particulier. Mais le programme n’était pas complètement écrit dans le détail, dès le départ. Gaudí pouvait absolument évoluer dans le processus de création de l’église. C'est bien pour cela qu'il peut y avoir des interrogations ou suspicions sur ce qui est fait aujourd'hui."

Très inspiré par la nature dans son travail, Gaudí cherchait aussi à être le plus réaliste possible, en récupérant des animaux, pour pouvoir au mieux les représenter dans son atelier. Pour les êtres humains, il faisait des moulages de parties du corps ou utilisait la "technique des trois miroirs" que décrit Isabelle Morin Loutrel : "Il positionnait une personne au milieu de deux miroirs verticaux et sous un miroir placé au niveau du plafond. Cela lui permettait de voir les trois dimensions, d'avoir tout de suite le volume et les formes du sujet à modeler."

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Comme on peut le découvrir sur la chaîne youtube de la Sagrada Família, les outils informatiques les plus novateurs et performants sont aujourd’hui complètement intégrés au chantier de la basilique.

Gaudí aurait-il utilisé les technologies du XXIe siècle ? Dans le film documentaire du Suisse Stefan Haupt, Gaudí, le mystère de la Sagrada Família, sorti en 2012, un opposant aux travaux dénonce un "Disneyland fabriqué par ordinateur."

En 2015, la BBC révèle que l’impression 3D de modèles structurels en plâtre devrait permettre d’accélérer la réalisation de la Sagrada Família. Alors que cette technologie est en réalité utilisée depuis 2001 dans le processus de construction, l’architecte en chef à l’époque, Jordi Coll, estime être tout à fait dans les rails de Gaudí. Il fait en effet référence à "la technique des trois miroirs" dans ces propos rapportés par le journal Le Monde du 26 mars 2015 : "À cause de la complexité des surfaces et des formes, travailler sur les dessins de Gaudí en 2D n’a aucun sens d’un point de vue architectural, d’autant que la plupart de son travail était déjà conçu de façon tridimentionnelle."

Les méthodes et approches de travail de Gaudí seraient donc respectées, malgré les changements technologiques.

Cette position est confortée par Peter Sealy, chercheur à l’école de design de Harvard. Dans un entretien au site spécialisé en architecture, ArchDaily, il affirme que la Sagrada Família est "tellement complexe qu’elle est quasiment impossible à dessiner, en tout cas avec des projections architecturales normales” et que Gaudí a laissé à sa mort "un système géométrique de surfaces réglées" et "une méthode de travail pour traduire ces géométries en des modèles de plâtre." Et malgré la destruction des modèles originaux en 1936, “les fragments qui ont survécu”, selon Peter Sealy, "peuvent désormais être numérisés en utilisant les scanners en 3D."

Le chercheur estime donc que "les intentions conceptuelles de Gaudí peuvent être déduites par la rétro-ingénierie à partir de ces maquettes informatiques, qui peuvent ensuite être utilisées pour le développement de modèles – la façon de travailler dans l’atelier de Gaudí se poursuit, maintenant, avec des impressions en 3D des modèles en plâtre –, et pour la fabrication, avec des pierres découpées par des machines, et du béton coulé dans des moules réalisés à l’échelle 1:1 par des impressions en 3D."

"Sans doute faudrait-il plus clairement expliciter aux visiteurs ce qui est de Gaudí et ce qui ne l'est pas"

Les critiques, comme les technologies, ont aussi évolué. Parmi les intellectuels catalans opposés de longue date aux travaux menés après la mort de Gaudí, l’architecte barcelonais Juli Capella se montre moins virulent voire résigné en 2016 : "Sans doute faudrait-il plus clairement expliciter aux visiteurs ce qui est de Gaudí et ce qui ne l'est pas. Cela dit, changer d'architecte est le destin de toutes les cathédrales. Si Norman Forster mourait pendant la construction d'un gratte-ciel, l'un de ses confrères prendrait le relais."

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Sur les dix-huit tours imaginées par Gaudí, neuf sont désormais achevées. Quatre des huit tours des apôtres sont en cours de construction. Les cinq autres tours, celles des évangélistes et celle de Jésus, sont également toutes ébauchées.

Le créateur de la Sagrada Família, suivant le concept de verticalité des cathédrales du Moyen Âge, avait pour projet de construire l’édifice le plus haut de Barcelone et d’en faire un lien entre le Ciel et la Terre. Isabelle Morin Loutrel affirme que "de par sa foi, il avait une vénération pour le sacré et pour ce que représentait Dieu. Pour Gaudí, il fallait aller vers lui sur le plan spirituel, mais aussi dans le cadre de l'architecture, sur le plan constructif. Ce qui explique son goût pour l'élévation."

Mais dans son projet, Gaudí se fixe une limite, en veillant à ce que l’œuvre de l’homme ne dépasse jamais celle de Dieu, autrement dit la nature. À Barcelone, c’est la colline de Montjuïc en face du vieux port qui la symbolise. "Gaudí avait un rapport spirituel à la montagne très important", souligne Isabelle Morin Loutrel, "parce que la montagne tend vers le Ciel, tend vers Dieu. Mais on ne touche pas Dieu, on ne peut pas le toucher. Gaudí a donc pris comme limite les monts qui l’entouraient dans Barcelone.”

La tour de Jésus, tour centrale, sera la plus haute à 172,5 mètres : 0,5 mètre de moins que le point culminant de Montjuïc. Un des principaux vœux de Gaudí devrait donc être respecté.

Ses successeurs espèrent pouvoir achever la construction de la Sagrada Família en 2026, cent ans après sa mort.

La Compagnie des oeuvres
58 min